Tout d’abord, l’annonce. Inattendue. Celle qui apporte la joie, unanime.
La beauté mystérieuse de ce qui va se tramer pendant neuf mois, pas un de plus, pour donner naissance à une merveilleuse création.
Ensuite, la nature prend le relais. Elle se fait architecte de vie.
Doucement, silencieusement, elle ajoute chaque jour une touche de perfection jusqu’à l’œuvre définitive.
Pendant ce temps, l’impatience s’apprivoise. Elle s’accorde au rythme du maître d’œuvre.
Elle sait qu’il faut lui laisser le temps de créer. Elle peut dormir sur ses deux oreilles : le travail sera bien fait. Parfait.
Il lui faut neuf mois. Parfois moins, quand il n’a pas le choix. Mais ce n’est pas son espace-temps habituel.
Il demeure discret dans son chantier. Il ne dévoile rien. C’est son secret. Il y tient. Il travaille en solo. Il excelle.
Puis, la nouvelle. Le couronnement de son œuvre !
Voici ce que nous voyons et chérissons :
Un petit être sublimement minuscule et parfait, prêt à se développer et s’épanouir dans l’amour et dans la vie.
Du mystère. De l’extraordinaire. De la magnificence.
