Aïe, ça fait mal… quand les objets n’ont font qu’à leur tête !

Au fil des jours, Ghis écrit

Aïe, ça fait mal… quand les objets n’ont font qu’à leur tête !

Anastasia aime les objets ; elle les humanise. Il lui arrive de leur parler quand elle est seule – elle ne voudrait pas affoler davantage son entourage ! 

Quand elle a baptisé sa voiture, « Joséphine », les sourires mi-amusés, mi désolés l’ont un peu chiffonnée. Donc, pas besoin d’attiser plus de commisération.

En revanche, les objets, eux, en retour ne lui montrent aucune reconnaissance ! ils auraient presque tendance à lui jouer des petits tours … douloureux.

D’ailleurs, elle a bien compris la leçon et maintenant son tube d’arnica l’accompagne là où elle va.

Un coup de poing pas très sport
Pas plus tard que ce matin, c’est un haltère qui l’assaille.
Alors qu’elle faisait consciencieusement ses abdos, en musique, les jambes en l’air, chevilles armées de poids, vlan, sans crier gare, un lâcher de bracelet sur le bout du nez lui en fait voir de toutes les couleurs !

Aïe! Presque assommée, elle stoppe ses efforts en plein élan. Elle se sent ridicule avec son arsenal de sportive occasionnelle qui se ligue contre elle. La musculation, ça sera pour un autre jour. Vite, le tube d’arnica et massage à fond de la partie frontale.
A se dégouter de pratiquer du sport !

La rébellion d’un câble électrique
Un autre jour, pour rendre service, Anastasia se rend au grenier chercher du fil électrique. Un câble plus exactement.

Coup d’œil circulaire. Rien en vue. Soudain elle aperçoit quelque chose qui ressemble à un câble positionné au-dessus d’une armoire.
Sans se poser plus de questions, sur la pointe des pieds, elle tire un bout de fil… le reste du câble s’abat sur son nez, le bout pointu en avant.

Aïe, ça fait mal… petite pointe rouge bien marquée sur le haut du nez… qui attire l’attention et les questions de tous, et la marque bien visible pendant plus d’une semaine.

Le coup du parapluie
Par une fin de journée pluvieuse, alors qu’Anastasia rentre du bureau, elle attrape son bus au vol et s’installe confortablement sur un des sièges. Elle dépose soigneusement son parapluie replié sur ses genoux.
Pour une raison encore inexplicable, celui-ci se détend et lui envoie violemment sa manche dans les dents.

Surprise et douleur. Goût de sang dans la bouche. Anastasia comprime sa lèvre avec la main, tout en vérifiant avec panique si sa dent était toujours là. Elle y était ! Sensation stressante de lèvre qui gonfle à n’en plus finir.
Personne ne remarque la scène. Tant mieux ! Un peu la honte tout de même.
Affolée, dès sa descente de bus, elle se jette dans la première pharmacie visible.

Regard curieux du pharmacien à l’examen de sa lèvre : « comment est-ce arrivé ? … « Je me suis faite attaquée par mon parapluie » ! lui répond Anastasia, essayant l’humour pour couvrir sa gêne. Regard surpris de son interlocuteur trop poli pour rétorquer.

Le bobo sur la lèvre restera sensible et bien visible un bon mois…

La vengeance de la lampe de chevet
L’éclairage de la chambre dans laquelle Anastasia dort de temps en temps pèche par son manque de clarté.

Or Anastasia adore lire avant de s’endormir. Elle décide donc de bricoler le positionnement de la lampe de chevet.

Pour atteindre le degré de satisfaction lumineux, elle juche la lampe sur quelques livres. Hauteur bien réglée, faisceau lumineux bien dirigé. Tout fonctionne admirablement et la lecture redevient un vrai plaisir.  
Sauf qu’une nuit, on ne sait pas pourquoi, alors qu’elle dormait profondément, la lampe lui tombe sur le nez.
L’horreur. Réveil paniqué et douloureux. Quelques seconds nécessaires pour comprendre d’où venait l’attaque. Du métal s’était abattu sur le coin de son nez !

Il est deux heures du matin. Elle se Lève en trombe …du sang… partout ! Anastasia craint pour son nez. Serait-il cassé ? Non finalement.
Vite elle se précipite dans le congélateur pour récupérer des glaçons…Il parait que c’est ce qu’il faut faire. Le reste de la nuit, elle masse son pauvre nez avec un gant glacé.

Le lendemain, constat des blessures : une belle et franche coupure et un arc en ciel irrésistible qui s’installera pour quelques semaines sur la partie médiane de son visage.

« Comment est-ce arrivé ? « … « Je me suis fait attaquer par ma lampe de chevet » …

Une moustiquaire espiègle
Lors d’un voyage outre atlantique, Anastasia avait fait étape dans une magnifique villa. Celle-ci avait une terrasse grandiose avec vue imprenable sur les montagnes environnantes. Un endroit magnifique pour se ressourcer.

Appelée à venir admirer le coucher de soleil sur la terrasse, elle s’était élancée d’un pas décidé, tête baissée, comme à son habitude. Quel ne fût pas son choc de se voir projetée violemment en arrière, comme si une main gigantesque la retenait à tout prix. Elle se faisait l’effet d’une balle rebondissante sur un trampoline… vertical.
Sensation de vol plané.
Plus de peur que mal. L’impact de la moustiquaire sur son visage et ses genoux avait été fulgurant mais doux. Pas de casse.
La chute aussi inattendue que spectaculaire avait déclenché une marée de fous rires. Et aujourd’hui encore, tous s’en souviennent. Elle aussi …

La série des vilains petits tours semble avoir pris fin ; les objets se seraient-ils tous rendormis ? … Anastasia reste malgré tout vigilante et veille à garder un tube d’Arnica à portée de main !

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